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 La coalition des PiM's : Vers l'Apogée.

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2 participants
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Snow
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Masculin Nombre de messages : 82
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Date d'inscription : 01/09/2008

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MessageSujet: La coalition des PiM's : Vers l'Apogée.   La coalition des PiM's : Vers l'Apogée. EmptySam 4 Oct - 0:07

Ici, l'histoire de la coalition, à travers le récit de leurs épopées funèbres.
Ici commence son Apogée !


Bien évidemment, chacun peu écrire son bout d'histoire. Faites simplement en sorte qu'il n'y ai pas d'incohérence.
N'hésitez pas à me faire part de vos idées pour que je puisse les mettre en forme (pour ceux qui ne veulent pas composer).


Dernière édition par Snow le Sam 4 Oct - 15:41, édité 3 fois
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Snow
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MessageSujet: La fin des Comtés   La coalition des PiM's : Vers l'Apogée. EmptySam 4 Oct - 2:48

Pour cette dernière nuit, les survivants s'étaient refusés le plaisir d'une simple couche. Chacun attendait l'Heure Dernière.
J'assistais à ce spectacle désolant, où l'on jouait mollement avec la caillasse du sol et regardait les étoiles s'illuminer dans le ciel, et on leur imaginait un nom : Un astre, là-bas, avec ses courbes gracieuses et son délicat tracé, portait le nom de "La Jouvencelle", et celui-ci, avec ses pics, rappelant les montagnes gelées dont le seul souvenir n'était gardé que par d'antiques écrits, "Le Blizzard".
Les hurlements s'intensifiaient. Une bourrasque fit se claquer les dents et se hérisser les poils.
Quelqu'un trébucha. le silence s'imposa. Un cliquetis se fit entendre, puis un second. Les défenses s'activaient lentement, l'une à près l'autre, comme le vieux mécanisme d'une horloge mal remontée.
L'impatience se fit sentir, quand, rompant la nonchalance des citoyens, on entendit un hurlement rauque, au seuil de la ville.

Les Hordes étaient là ...

Les portes tremblaient violemment, des cris de souffrances parvenaient aux oreilles des rescapés. On les délecta avec un plaisir malsain. On entendit la voix de Zilog :


"Allons-y !"


Le signal était donné. Les quatorze condamnés se ruèrent dans la banque, à l'affut de tout ce que pouvait tuer, et la liste était longue. Cinq partirent aux puits, cinq autres s'occupèrent des armes à pile, un autre s'occupa de la tondeuse à gazon, moi-même et deux de mes compagnons emportèrent les piles.
Tous respectaient leur rôle. Une réunion aux vestiges du Grand Forum permit à chacun de s'armer.
Stubaf et Zilog redirent les consignes :

-Chacun a un poste précis. Il devra, à l'aide de l'eau puisée et des ressources amassées, repousser les Hordes jusqu'à leur entrée dans la ville. Utilisez vos munitions judicieusement et seulement s'il se présente une occasion aux créatures de forcer les défenses de la ville. Au cas d'un passage, alarmez vos camarades et rendez-vous ici. Compris ? Alors go !

Je courus, comme jamais je ne le fis, et arriva aux murailles, essoufflées. J'entendais le métal des fortifications crisser. Je montai en haut de mon point d'observation. La marée semblait intarissable. Ak, TitiJack et Weemba se positionnaient quelques mètres plus loin. Je lisais sur leur visage ce sourire pervers qui me convainquit de la folie humaine, et, alors que j'embrochai une créature qui escaladait la paroi de nos fortifications, je tâchais de me remémorer les moments qui constituèrent ma vie aux Comtés. "Ils furent trop courts"


Quatre heures passèrent ainsi.
La fatigue alourdissait mes bras. Un mort m'attrapa par le col et, las, infesté par son haleine putride, je fit taire ses grognements en lui portant un coup à la tête avec ma vieille planche usée, qui m'avait sorti de bien d'autres situations similaires.
Je luttais maintenant contre mes paupières, et contre leur désir de se fermer une dernière fois. Une moitié de main m'attrapa la cheville et je me libérai du membre infecté en le transperçant d'un bout de ferrailles que j'avais soigneusement effilé.
J'affrontais finalement mon esprit, lui ordonnait de rester présent, en même temps d'en découdre avec un monstre, qui se retrouva couvert de son sang et alla s'écraser sur ses camarades affamés.

Un cri abominable me réveilla de ma torpeur. Mais cette fois, il fut bien humain.Je tournai la tête, et observai TitiJack se faire emporter par la marée, toujours intarissable. Affolé, je me retournai vers Weemba, qui peinait à repousser les deux morts accrochés à ses haillons. Ak accourra lui apporter son soutien.

Je ressentis à l'oreille une douleur insupportable. Je hurlai à la mort et me retournai vers le rassasié, qui m'observait avidement. Hébété, je sentis mon corps s'effondrer lourdement sur le sol. Sans bien comprendre, après m'être relever, je vis les Hordes s'enfoncer dans les rues insalubres de la ville. Je criai l'alerte et, accompagnés des deux guerriers, courus vers la Grand'Place.

Sur le chemin, nous passèrent près des corps lacérés de Pinocchio et LittleTwenty. La course était effréné, j'essayais d'identifier les lieux, mais les gueulements des Hordes donnaient à ce paysage une dimension chaotique sans précédent. Le souffle coupé, nous retrouvèrent le reste du groupe au lieu dit. Deux lances piles, une tondeuse, cinq rations d'eau, des ressources en morceaux : On forma des groupes en fonction des armes disponibles.
Je vins dans le groupe de Zilog et bakatsuda. Les autres partirent à l'assaut. Je pris une ration et un morceau de fer tranchant.

Nous nous enfoncèrent dans les ruelles hostiles de notre bourgade, silencieux, prêt à voir surgir une bête à chaque coin de rue.
À nouveau, comme dans un jeu morbide, le silence s'imposa. Chaque pas comptait, et l'on comptait chaque pas. Nos yeux analysaient les moindres détails du décors. Une carcasse d'automobile, une fenêtre reflétant la noirceur de la nuit, une bourrasque violente ... Le silence ... Un bruit de tôle ... le silence ... un souffle que l'on s'efforce de contrôler ...

Et toujours le silence ... Le Concerto pour Piano en La Majeur N°23 K.488 se joua alors dans chaque allée. Le grésillement de la radio n'enlèva rien au charme de la symphonie
. Elle est si belle, tellement guillerette, tellement ... Les créatures attaquent. Surpris, bakatsuda tombe à terre avant de lancer sur son assaillant le contenu de sa ration. Zilog a déjà fait feu, et il tire sa ration de sa ceinture. J'assène un coup violent à une créature.
Les Hordes sont quatorze sur nous. Trois sautent sur bakatsuda, quatre sur Zilog ... J'assène un deuxième coup ... treize ... Bakatsuda ne respire plus ... Puis un autre ... douze ... Zilog hurle, il souffre ... l'arme casse ... onze ... L'ancien chef d'expédition transperce l'un des attaquant ... dix ...D'autres cris résonnent à travers la ville, et la symphonie continue ... Zilog égorge son adversaire ... neuf ... J'esquive une attaque, panique, trébuche, me relève, retombe, sens ma force me quitter, écoute les râlements de mes compagnons, recule ...

-Cours ...

Zilog est mort ... Je lui obéis. Les créatures dévorent les entrailles de mes amis et je cours. J'aperçois les autres combattants perdre face aux monstres. Kabrial et Schultz se battent dos à dos, armés des lances-piles ; Stubaf, Rheinia, oVuLaN sont assaillis, Benjiskan est mort. Les hordes sont trente-cinq. L'autre moitié est morte. Je lance un regard à mes amis, ils y répondent. Je ne dois pas rester. Je cours, je cours, je cours, sans même savoir où je vais.

J'arrive aux portes, défoncées par l'Attaque. J'observe l'horizon ... C'est la fin. Mais Mozart joue et joue encore ! Et les Hordes arrivent. Sourire aux lèvres, le souvenir de la coalition en tête, je me retourne vers les corps putréfiés.

Le panneau de la ville est à terre ... je le ramasse. Sans les quitter du regard, je m'avance vers le puits, toujours en arborant ce sourire arrogant. Trois me foncent dessus, je riposte. Qui aurait cru que notre ville fut aussi redoutable ?
Neuf arrivent, deux repartent. Ils s'approchent, ils s'accrochent. Je souris toujours.

Je me jette au fond du puits, en entrainant quelques créatures. La descente est longue. La musique s'arrête.

Je ne sens plus ma jambe ... Je n'ai plus de jambes. Et nous sommes à seize mètres du fond.
Je ne sens plus mes bras ... Je n'ai plus de bras. Et nous sommes à dix mètres du fond.
Je ne sens plus grand chose ... Je n'ai plus grand chose. Nous sommes à deux mètres du fond.
Je ne sens plus ma tête ... *Plouf* Je ne souris plus ...
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schultz
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MessageSujet: Re: La coalition des PiM's : Vers l'Apogée.   La coalition des PiM's : Vers l'Apogée. EmptySam 4 Oct - 4:00

Schultz était avec Stubaf, Kabrial, Rheinia et Ovulan, attendant les hordes. Schultz serra fort son lance-piles : ce soir était peut-être le dernier.
"Schultz, je l'sens vraiment pas ce soir.
- Tais toi Kab, on va tenir. Il FAUT qu'on tienne !
- Tiens... C'est quoi cette musique ? c'est beau.
- C'est Le Concerto pour Piano en La Majeur N°23 K.488, répondit Stubaf.
- Qu'est ce que je donnerai pas pour de la pluie... Plaça Rheinia.
- On y arrivera ! Je vous promet qu'on y arrivera, dit Schultz.
mais il avait du mal à retenir ses larmes.
Chacun se plaça à l'endroit qui, était convenu. Lorsque les hordes arrivèrent, semblant sans fin, Chacun fit de son mieux. Schultz, en frénésie, semblait ne plus savoir où il était. il descendit de son point d'observation, tout en attaquant les zombies, un par un. Kabrial, le voyant paniqué et en difficulté, vint à son secours ; et rapidement, ils se trouvèrent encerclés, attaquant l'un et l'autre les hordes les assaillant avec toute la force qu'il leur restait. Schultz vit passer Snow.

- Je crois que c'est fini, Kab'...
- Qu'est ce que tu dis ? J'ai encore un peu de munitions, ça peut le faire ! YAAAAH ! répondit Kabrial tout en rechargeant son lance-pile avant de tirer.
- Zilog et les autres sont morts...
Dit Schultz d'une voix tremblante. Il avait les dents et les poings serrés. Il avait lâché son lance-pile. De toute façons, il n'avait plus de munitions.
Il ferma les yeux. La douleur ne l'importunait même plus. Les cris de ses compagnons non plus. Il eut un flash, avant de mourir, et se rappela de son passé avant cet enfer : les études, la faculté, les rencontres qu'il avait fait là bas. Un certain bol jaune cassé transformé en coupelle. Il lui semblait bien déjà connaitre Kabrial avant. Il respira, sourit. Sa plante était presque mure, il allait bientôt la récolter. Dommage. La vie est ainsi. Il écarta les bras et s'offrit à ses assaillants. "Désolé, Kab", pensa-t-il. Il ne regrettait rien. La musique s'arrêta. L'aube allait être rouge.
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